vendredi 18 décembre 2009

Footheureuse est fan de Jean-Michel Aulas

Ce matin, Jean-Michel Aulas se trouvait à Nyon... Non non il n'y a pas de faute de frappe... Nyon est une ville suisse dans laquelle se déroulait ce matin le tirage des huitièmes de finale de la League des Champions. J'en parle parce que je sais que ça vous passionne...
L'issue de ce tirage pour le club lyonnais dont Monsieur Aulas est le président, est un peu tendue puisqu'il place l'Olympique Lyonnais face au REAL de Madrid, une des meilleures équipes du monde (soyons fous).
Ce qui a retenu mon attention, c'est la réaction à froid de Jean-Michel Aulas : il a bien sûr fait des statements réfléchis a posteriori 'C'est un privilège de jouer contre le Real', ou encore 'il faut accepter le tirage et faire contre mauvaise fortune bon coeur'... Bon déjà j'adore le fait de ressortir des expressions françaises un peu oubliées pour résumer une situation...
Mais le plus amusant était le visuel de ce monsieur sur lequel les caméras étaient pointées au moment du résultat. Il a émis ce que l'on peut appeler un sourire thérapeutique, ou un 'oscar face' (très utilisé du côté de Los Angeles)... C'est pas facile à faire je vous explique : vous apprenez en public et au milieu de vos pairs une mauvaise nouvelle, et comme vous êtes filmés vous déployez toute l'énergie positive qu'il y a en vous pour faire bonne figure. C'est tout un art de ne pas laisser paraître sa déception... Monsieur Aulas a émis sur le moment une expression qui rendrait jaloux Léonardo DiCaprio (nominé à trois reprises aux Oscars et jamais lauréat... Pur scandale si vous voulez mon avis mais c'est évidemment un autre sujet).

C'est vrai que si vous montrez trop vos émotions ça peut faire désordre... Si Jean-Michel Aulas s'était levé, et avait lâché un gros 'Putaiiiiiiiin', cela aurait manqué cruellement d'élégance. Et puis cette réaction impulsive aurait fortement remis en cause ses aspirations récentes : dans une interview accordée à Europe 1 la semaine dernière, Jean-Michel Aulas précise qu'il se verrait bien manager un peu Raymond Domenech... C'est ce qu'on peut appeler un petit putsch radiophonique. Voici ses mots : 'Il faut trouver le manager, l'élément de dynamisation qui va faire que cette équipe va aller le plus loin possible. Il faut qu'il y ait, entre l'entraîneur et l'homme qui prend les vraies décisions, une personne physique. Structurellement, il manque le patron de l'équipe de France. Il faut que le patron coordonne tout ca, qu'il ait suffisamment de personnalité'. Cette 'personnalité', ce N+1, ce genre de super héros, il 'rêverait' que ce soit... LUI !
Une façon de faire qui fait rêver tous les demandeurs d'emplois...

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